Une opérette à Ravensbrück
Montceau-les-Mines 71300
Le 07/11/2024
« J’ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu’à la dernière minute. » Résister en écrivant, chanter à la barbe des geôliers nazis pour défendre sa dignité, c’est le moyen qu’a trouvé Germaine Tillion pour survivre au camp de Ravensbrück en 1944. Ce texte, met en scène, à la façon d’un music-hall, les déportées de Ravensbrück, qu’un étrange naturaliste, décrit et harangue tour à tour, avant de s’éclipser. Convoquant le souvenir des rengaines populaires, des joyeuses tablées d’antan, ces femmes luttent contre leur condition inhumaine avec la plus redoutable des armes : la joie de vivre. Une Opérette à Ravensbrück donne à voir et entendre l’humanité et la fraternité entretenues, malgré l’horreur, dans les camps.